Pour parler de l’Inde on emploie communément le terme peu flatteur dans la formulation de « sous-continent ». Le géographe met bien sûr par là en évidence le fait que l’Inde unifiée n’en est pas moins une mosaïque de terres, de populations et de langues si diverses que le mot « pays » ne suffit pas pour définir ce que le passé nommait « les Indes ».
Mes deux voyages en Inde m’ont conduit en 1997 dans l’état du Jammu-Cachemire et plus précisément au Ladakh aussi nommé « Petit Tibet », et en 2003 au Rajasthan.
Avec le recul – quatorze ans ont passé depuis mon premier voyage- je pense que l’Inde est le pays parmi tous ceux que j’ai visités où le photographe retournerait le plus volontiers. C’est aussi celui où la vie m’apparaît le plus comme une épreuve. On ne revient pas indemne d’un voyage en Inde. Terre de contrastes, l’Inde vous fascine et vous fait mal à la fois. Les émotions y sont trop fortes pour qu’on puisse y envisager un quotidien ordinaire et paisible. Je crois qu’il faut être indien pour affronter chaque jour sereinement la réalité indienne. Le voyageur que j’étais - pour ne pas dire le touriste - avait chaque jour le sentiment de vivre une existence paroxystique et je ne suis pas sûr d’avoir le cœur suffisamment solide pour aller ainsi de paroxysme en paroxysme. Il est vrai que jamais depuis mon premier voyage en Inde je ne suis remonté à 5600 mètres d’altitude ! A la différence d’autres pays à forte densité de population, j’ai toujours eu en Inde le sentiment de n’avoir pas de répit.
J’aime la photo, je n’aime pas le sensationnel. Comme chacun j’aime le Beau. Je n’aime ni la souffrance - quelle banalité ! - ni l’image de la souffrance. L’Inde, c’est plus d’un milliard d’êtres humains dont la vie bien sûr est faite de bonheur et de joies que côtoient en permanence violence et douleur. Vous croisez Quasimodo et Esméralda à chaque coin de rue. L’Inde, c’est l’émotion intense permanente. C’est pour moi le pays de tous les extraordinaires et de toutes les différences. C’est un pays fabuleux. C’est aussi un pays de grandes fables. Pour moi photographe, l’Inde s’exprime peut-être d’abord dans ses couleurs et dans l’intensité des regards.
Toutes les photos de cette galerie sont des clichés argentiques numérisés. Scanner des négatifs est fastidieux et demande du temps. La galerie s’enrichira de nouvelles photos au fur et à mesure de l’avancement de la numérisation. Dans un premier temps voici quelques images du Rajasthan.
Mes deux voyages en Inde m’ont conduit en 1997 dans l’état du Jammu-Cachemire et plus précisément au Ladakh aussi nommé « Petit Tibet », et en 2003 au Rajasthan.
Avec le recul – quatorze ans ont passé depuis mon premier voyage- je pense que l’Inde est le pays parmi tous ceux que j’ai visités où le photographe retournerait le plus volontiers. C’est aussi celui où la vie m’apparaît le plus comme une épreuve. On ne revient pas indemne d’un voyage en Inde. Terre de contrastes, l’Inde vous fascine et vous fait mal à la fois. Les émotions y sont trop fortes pour qu’on puisse y envisager un quotidien ordinaire et paisible. Je crois qu’il faut être indien pour affronter chaque jour sereinement la réalité indienne. Le voyageur que j’étais - pour ne pas dire le touriste - avait chaque jour le sentiment de vivre une existence paroxystique et je ne suis pas sûr d’avoir le cœur suffisamment solide pour aller ainsi de paroxysme en paroxysme. Il est vrai que jamais depuis mon premier voyage en Inde je ne suis remonté à 5600 mètres d’altitude ! A la différence d’autres pays à forte densité de population, j’ai toujours eu en Inde le sentiment de n’avoir pas de répit.
J’aime la photo, je n’aime pas le sensationnel. Comme chacun j’aime le Beau. Je n’aime ni la souffrance - quelle banalité ! - ni l’image de la souffrance. L’Inde, c’est plus d’un milliard d’êtres humains dont la vie bien sûr est faite de bonheur et de joies que côtoient en permanence violence et douleur. Vous croisez Quasimodo et Esméralda à chaque coin de rue. L’Inde, c’est l’émotion intense permanente. C’est pour moi le pays de tous les extraordinaires et de toutes les différences. C’est un pays fabuleux. C’est aussi un pays de grandes fables. Pour moi photographe, l’Inde s’exprime peut-être d’abord dans ses couleurs et dans l’intensité des regards.
Toutes les photos de cette galerie sont des clichés argentiques numérisés. Scanner des négatifs est fastidieux et demande du temps. La galerie s’enrichira de nouvelles photos au fur et à mesure de l’avancement de la numérisation. Dans un premier temps voici quelques images du Rajasthan.
