Laos 2005

Ce qui m’a frappé lors de mon court séjour en 2005 au Laos, état communiste gouverné par un parti révolutionnaire d’obédience marxiste-léniniste, c’est en premier lieu l’omniprésence des moines, leur affabilité et la qualité de leur accueil.

De manière générale j’ai eu pendant ces quelques jours passés avec mon épouse vietnamienne à Luang Prabang, à Vientiane, la capitale, et dans les environs immédiats de ces deux villes l’impression de vivre vraiment ailleurs. A quoi attribuer cette sensation ? La vie s’écoule, fluide, sans staccato. Il y avait nos déplacements paisibles à vélo, notre excursion dans la campagne avec une vieille moto qui n’attendait que nous pour rendre l’âme… Oui, je crois qu’au Laos on peut mettre sa montre de côté. Il y a aussi cette terre rouge et cette végétation luxuriante au milieu de laquelle s’écoule avec puissance le Mékong fascinant, qui joue avec toutes les nuances de marron, d’orange et de mauve et qui semble inexorablement tout posséder.

Le Laos est un des pays les plus pauvres du monde. Mais le Laotien, lui qui n’a rien, affiche un sourire généreux.