Tableaux pour une exposition
La plupart de ces photos ont été réalisées en studio. Il s'agit souvent de mises en scène. Il y a parfois juxtaposition ou superposition de deux ou plusieurs photos. Il peut s'agir également d'instantanés pris en extérieur (par exemple "Amérique, Amérique", photo argentique de 1973).
J'ai choisi délibérément le format carré qui souligne à mon sens davantage les limites d'un monde où la verticalité ne l'emporte pas sur l'horizontalité et vice versa. Le regard du spectateur est libre, non orienté sur un axe dominant, et pourtant enfermé dans un univers clos.
Ces photos illustrent quelques questions existentielles, elles sont aussi un compte-rendu d'expériences.
Je garde le souvenir de rencontres brèves mais qui m’ont marqué, choqué, étonné, interrogé, révolté… Autant d’êtres qui m’ont séduit, que j’ai enviés, plaints, parfois spontanément aimés. Par le jeu des convergences, des « affinités électives » ou des rejets, ils sont devenus en quelque sorte une part de moi-même, leurs interrogations les miennes. Peut-on autrement que par le portrait traditionnel donner une idée de la personnalité de quelqu’un, de son identité, des ses priorités existentielles ?
Ces différentes observations et réflexions cadrent le projet photographique dans lequel je me suis engagé et dont je publie ici les premières constructions.
La plupart de ces photos ont été réalisées en studio. Il s'agit souvent de mises en scène. Il y a parfois juxtaposition ou superposition de deux ou plusieurs photos. Il peut s'agir également d'instantanés pris en extérieur (par exemple "Amérique, Amérique", photo argentique de 1973).
J'ai choisi délibérément le format carré qui souligne à mon sens davantage les limites d'un monde où la verticalité ne l'emporte pas sur l'horizontalité et vice versa. Le regard du spectateur est libre, non orienté sur un axe dominant, et pourtant enfermé dans un univers clos.
Ces photos illustrent quelques questions existentielles, elles sont aussi un compte-rendu d'expériences.
Je garde le souvenir de rencontres brèves mais qui m’ont marqué, choqué, étonné, interrogé, révolté… Autant d’êtres qui m’ont séduit, que j’ai enviés, plaints, parfois spontanément aimés. Par le jeu des convergences, des « affinités électives » ou des rejets, ils sont devenus en quelque sorte une part de moi-même, leurs interrogations les miennes. Peut-on autrement que par le portrait traditionnel donner une idée de la personnalité de quelqu’un, de son identité, des ses priorités existentielles ?
Ces différentes observations et réflexions cadrent le projet photographique dans lequel je me suis engagé et dont je publie ici les premières constructions.
